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charles vii

  • Éphéméride du 16 décembre

    1431 : Henri VI d'Angleterre sacré roi de France à Notre Dame de Paris 

     

    C'est le cardinal de Winchester qui officie; à ses côtés, l'évêque Pierre Cauchon, celui-là même qui a "orienté" dans le sens que l'on sait le procès de Jeanne d'Arc...

    Mais il est trop tard pour les prétentions anglaises.

    Si celles-ci ont paru plus d'une fois être sur le point de l'emporter, lors de cette interminable Guerre de Cent Ans, le vent a tourné, définitivement.

    D'abord, les droits d'Henri VI sur le Trône de France sont révoqués, en vertu de l'adage "Nemo ad alium transfere potest quam ipse habet" (on ne peut transmettre plus de droits que l'on en possède), qui implique que sa mère, Catherine de Valois, fille de Charles VI de France, ne pouvait lui transmettre des droits à la succession de la Couronne, puisqu'elle-même n'en possédait pas.

    Mais, surtout, tout tourne maintenant en la faveur de Charles VII, sacré Roi à Reims deux ans et cinq mois auparavant, grâce à l'intervention de Jeanne d'Arc (voir l'Éphéméride du 19 mai).

    La fin de la guerre interviendra dans une vingtaine d'années, marquée par la bataille de Castillon (voir l'Éphéméride du 17 juillet). 

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  • Éphéméride du 25 novembre

    Beaudoin IV de Jérusalem, le roi lépreux...
     
     
     
     
    1177 : Bataille de Montgisard, en Terre Sainte...
     
    Ce jour-là, une importante bataille oppose Saladin et Baudouin IV de Jérusalem.
     
    Avec des effectifs réduits Baudouin IV, le jeune roi lépreux, réussit à écraser Saladin, qui cherche à envahir le royaume de Jérusalem.
     
    Cette brillante victoire est un chef d'oeuvre d'audace et d'habileté, que n'aurait pas renié le Maréchal de Villars, qui fit en quelque sorte la même chose, bien plus tard, à Denain, lors de la Guerre de succession d'Espagne, sous Louis XIV...

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  • Éphéméride du 10 novembre

    Tolbiacum, Tolbiac, aujourd'hui Zülpich, au sud-ouest de Cologne

     

     

    496 : Victoire de Tolbiac  

     

    Bainville l'a bien expliqué : les deux premières dynasties - la Mérovingienne, celle de Clovis, et la Carolingienne, celle de Charlemagne - se sont finalement épuisées, pour deux raisons fondamentales :

    d'abord en perpétuant la funeste coutume du "partage" du royaume à chaque décès;

    ensuite, dans leurs efforts stériles pour reconstituer l'Empire romain, ce qui était une vision géo-stratégique périmée.

    Du coup, elles ont échoué, leurs belles réussites initiales - si prometteuses !... - ne débouchant finalement sur rien, faute d'une vision plus réaliste des choses, qu'il allait revenir à la troisième dynastie - la Capétienne - de mettre en oeuvre : à savoir, la constitution d'un État fort, et la création de la Nation française, objectif certes moins ambitieux que la reconstitution de l'Empire, mais qui correspondait, lui, à la marche de l'Histoire.

    Pour autant, le bilan des deux premières dynasties ne doit pas être sous-estimé, ni, surtout, l'importance décisive du règne de Clovis.

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  • Éphéméride du 11 octobre

    1416 : Fondation de l'Archiconfrérie de la Sanch 

     

    11 octobre,parachute,charles vii,versailles,le vau,toulouse,pierre fermat,mauriac,vaux le vicomte,jeanne jugan,sanch,perpignanC'est Saint Vincent Ferrier (Vicent Ferrer, de son nom catalan) qui fonde, en l'église Saint-Jacques de Perpignan, l'Archiconfrérie des Pénitents de la Sanch ("Précieux Sang du Seigneur").

    Il lui assigne deux missions : assister les condamnés à mort et leur donner une sépulture chrétienne; mais aussi commémorer la Passion du Christ par des processions, durant la Semaine sainte.

    Depuis six siècles, pour ces processions, trajet et rituel sont immuables : revêtus d'un sac de pénitence noir (ou rouge) et d'une cagoule (les "caparutxes"), les pénitents de la Sanch, défilent dans les rues de la vieille ville, portant sur leurs épaules des groupes statuaires, les "mistèris", représentant les mystères douloureux du Christ. La procession se déplace durant trois heures, avec des stations devant des reposoirs.

    À partir du XVIIIe siècle, les "Vierges de Douleur", portant une robe noire, et un coeur d'argent traversé de glaives, intègrent le cortège, ainsi que la "Soledat" (Vierge seule au pied de la Croix) et la "Mater Dolorosa", qui tient Jésus mort dans ses bras.

    Le Regidor, caparutxa (pénitent) rouge, porteur d'une cloche de fer, ouvre la marche du cortège; viennent ensuite les tambours, voilés de crêpe noir, qui sont suivis par les mistèris, parés de fleurs, représentant les différentes scènes de la Passion, portés par des pénitents noirs ou rouges et par des femmes en mantille.  

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    http://pyreneescatalanes.free.fr/Decouvrir/Traditions/ProcessionSanch.php 

     

    Et, dans notre catégorie Patrimoine, Racines, Traditions, voir la note/reportage (3 vidéos) Depuis 1416, dans Perpignan la catalane, l'Archiconfrérie de la Sanch 

     

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  • Éphéméride du 7 Octobre

    1666 : Début de la construction du Canal du Midi

     

     

     

     

     

    1337 : Début de la Guerre de Cent Ans  

     

    À l'abbaye de Westminster, le roi d'Angleterre, Édouard III, revendique officiellement le Trône de France, le contestant à son cousin, Philippe VI de Valois.

    Édouard III est le fils d'Isabelle (fille du roi de France Philippe le Bel) et du défunt roi d'Angleterre, Édouard II. Et les trois garçons du même Philippe le Bel viennent de régner, l'un après l'autre, sans postérité mâle : d'abord Louis X (le Hutin), puis Philippe V (le Long), en fin Charles IV (le Beau, comme son père).

    Comme le dit Jacques Bainville ce fut la fin de "l'honorable famille capétienne" qui, pendant 340  avait régné "de père en fils" (voir l'Éphéméride du 1er février).

    7 octobre,guerre de cent ans,cugnot,fardier,deux chevaux,canal du midi,riquet,louis xiv,charles viiMais c'est Philippe VI de Valois que les Grands du royaume ont choisi pour roi, en 1328, à la mort de Charles IV, et non le fils d'Isabelle, pourtant plus proche héritier de son grand-père que Philippe, un lointain cousin : les Français ne voulaient pas d'un roi Anglais, et là est la cause réelle et profonde de cette Guerre de Cent ans.

    Le roi d'Angleterre aura, cependant, attendu presque dix ans avant de manifester publiquement sa contestation.

    Les prétentions anglaises ne se concrétiseront finalement jamais, mais les choses semblèrent parfois désespérées pour la France, comme le montre la carte ci contre : au début de son règne, Charles VII Le Victorieux ou Le Bien Servi, qui devait justement mettre fin à cette Guerre, ne semblait vraiment pas en mesure de l'emporter. 

     

    http://duguesclin.free.fr/guerre_de_cent_ans/page/guerre_cent_ans.html 

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (1/4) : premier effondrement" et les trois suivantes...

     

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  • Éphéméride du 22 Juillet

    1209 : Massacre de Béziers      

     

    Bien qu'en majorité catholique, la ville refusait de livrer à Simon de Montfort et au Légat du Pape les cathares qui s'y trouvaient.

    La phrase célèbre "Tuez les tous ! Dieu reconnaîtra les siens !" n'a jamais été prononcée : peut-être, tout simplement, parce que, comme l'explique Alain Decaux, la radicalisation des esprits était telle, et si forte leur imprégnation par la mentalité que révèle cette phrase apocryphe, qu'il n'était en fait nul besoin de la prononcer : elle "était" dans les esprits... 

     

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La Croisade des Albigeois"

     

     
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  • Éphéméride du 17 juillet

    1429 : Jeanne d'Arc fait sacrer Charles VII à Reims

     

     

     

     

     

     

    1342 : Jean de Louvres commence la construction du Palais neuf, dans le Palais des Papes d'Avignon...

     

     

    De 1309 à 1376, sept Papes résidèrent en Avignon.

     

    C'est le premier d'entre eux, Clément V, qui est à l'origine du Palais des Papes, en ordonnant la construction du premier palais, le Palais vieux (voir l'Éphéméride du 23 juin).

     

    Le troisième Pape d'Avignon, Clément VI, jugea ce palais trop modeste, car il désirait centraliser - et ce, pour la première fois depuis les origines de l'Église catholique... - tous les services de l'administration papale dans la même ville.

     

    Il lui fallait donc un espace beaucoup plus grand, et surtout un architecte capable de relever les nombreux défis techniques que posait - malgré d'indéniables avantages - le lieu où s'élevait le Palais de son prédécesseur : il fit appel à un architecte originaire d'Île-de-France, Jean de Louvres, natif de Louvres-en-Parisis, près de Luzarches.

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  • Éphéméride du 26 mai

    2003 : Lancement de Galileo

     

     

     

    1445 : Aux origines de l'Armée permanente  

    Le roi Charles VII crée les Compagnies d'Ordonnance : bien plus que d'une simple réforme dans le domaine militaire, il s'agit en réalité de la première Armée permanente en France. 

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  • Éphéméride du 23 mai

    1960 : Mort de Georges Claude, à l'origine de L'Air liquide

     

     

     

    1430 : Jeanne d'Arc prisonnière  

     

    Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne par Jean de Luxembourg, qui la vendra (!) aux Anglais pour dix mille livres.

    Selon les apparences, sa destinée proprement humaine et matérielle semble achevée. Une autre mission s'ouvre pour elle :

     "Après le sacre, dit Malraux, elle est écartée, et commande la série des vains combats qui la mèneraient à Compiègne pour rien, si ce n’était pour devenir la première martyre de la France."  

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    L'arrestation de Jeanne d'Arc, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XVème siècle.

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans),18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).

    Et, pour la très belle manifestation du retour de l'anneau de Jeanne en France, au Puy du Fou, voir l'Éphéméride du 20 mars.

     

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  • Éphéméride du 8 mai

        Paris : Statue de Jeanne d'Arc, Place des Pyramides 

     

     

    1429 : Jeanne d'Arc libère Orléans   

         

    Avant l'arrivée de Jeanne, il y a "grande pitié au royaume de France"  :

    les Anglo-Bourguignons tiennent tout le nord du pays ;

    Orléans, assiégée depuis sept mois, va succomber à la famine ;

    Charles VII, le "gentil dauphin", est réfugié à Chinon, où il est bien seul;

    la capitale est aux mains des Anglais : Henri VI, le "petit roi godon", y règne...

    À l'arrivée de Jeanne, tout change : dans l'enthousiasme qui suit la libération d'Orléans, Jeanne électrise ses soldats et, dans la foulée, va bousculer les Anglais à Patay; elle a compris que Charles VII (dont la naissance légitime avait été mise en doute par sa propre mère, Isabeau de Bavière) ne sera pas reconnu roi légitime à la suite d'une ou deux victoires : c'est à Reims qu'il faut aller !

    Comme l'écrit Jacques Bainville, "la grande idée de Jeanne, c'est le sacre de Reims..."

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    Et, depuis, chaque année, la ville d'Orléans commémore l'évènement en organisant les très belles Fêtes Johanniques à Orléans durant lesquelles la ville entière entonne la Cantate à Jeanne d'Arc : 

     

     

     www.stejeannedarc.net/chroniques/journal_siege_orleans.php

     

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (4/4) : deuxième rétablissement"

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).  

     

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  • Éphéméride du 29 avril

    68 : Aux origines de Saint Tropez, et de sa Bravade

         

    29 avril,jeanne d'arc,orléans,charles vii,reims,françois premier,charles quint,vitry le françois,richelieu,louis xiii,la jamais contente,toulorgeC'est le 17 mai pour les uns, le 29 avril pour les autres (date officielle de sa célébration, aujourd'hui) que Caius Torpetius - devenu Torpés, puis Tropez... - fut décapité, à Pise, sur ordre de Néron, pour avoir refusé d'abjurer sa foi chrétienne.

    Patricien, Officier de l’empereur, chef de sa Garde personnelle, Intendant de son palais, Torpés fut converti par Saint Paul, avec qui il avait été emprisonné, comme chrétien.

    À l’occasion d’une cérémonie dans le temple de Diane, à Pise, sa ville natale, il refusa de sacrifier aux dieux et fit profession de foi chrétienne : Néron ordonna de le décapiter.

    Avec Irénée - qui à connu Polycarpe, disciple de Saint Jean l'Évangéliste (voir l'Éphéméride du 28 juin), c'est donc un autre témoin direct des évènements de Palestine qui vient, dès les premières années du christianisme, implanter la nouvelle religion en Gaule; en Gaule où, par ailleurs, d'autres témoins directs de ces événements - mais non chrétiens, eux - ont terminé leurs jours : Ponce Pilate et le roi Hérode, qui, tous deux, jugèrent et condamnèrent Jésus (voir l'Éphémeride du 27 février).

    Le corps supplicié de Torpetius fut placé dans une barque - entre un coq et un chien, dit-on - laissée à la dérive depuis Pise, et qui échoua sur la côte provençale, en un lieu qui prit son nom : Saint Tropez.

    Fête double, civile et religieuse, à la fois fête historique et fête patronale, la fête de la Bravade lui rend hommage, chaque année, en mai, pendant trois jours, en même temps qu'elle commémore un autre événement : le 24 juin 1558 fut nommé un Capitaine de Ville, chargé de gérer la sécurité de Saint-Tropez, alors constamment assaillie par les Sarrasins; celui ci forma alors les Tropéziens à la défense et au maniement des armes à feu : escopettes, haquebutes (une sorte d'arquebuse) et bombardes...         

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    https://www.saint-tropez.fr/454e-bravade-de-saint-tropez/

     

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  • Éphéméride du 25 février

    Cloître de l'Abbaye royale de Fontevraud

     

     

     

    1116 : Mort de Robert d'Arbrissel 

     

    Ermite et moine breton, né vers 1047 dans le village d'Arbrissel, Robert fonda d'abord l'Abbaye de la Roë, en 1096, qui devint rapidement le monastère le plus influent de la Mayenne, avant de connaître le déclin : détruite en bonne partie durant la Révolution, elle conserve encore de beaux bâtiments conventuels et son Logis de l'Abbé.

    Cette première fondation peut être regardée comme la sœur aînée de l'Abbaye royale de Fontevraud que Robert fonda en 1101 et qui eut, comme l'abbaye de la Roë, une histoire mouvementée (jusqu'à devenir une prison, réputée la plus dure de France !).

    Aliénor d'Aquitaine y est enterrée, ainsi que son fils Richard, Coeur de Lion : épousée d'abord par le roi de France Louis VII, sur les conseils du sage Suger, mais répudiée ensuite après la mort de celui-ci, elle se remaria immédiatement avec Henri Plantagenêt (lui aussi enterré à Fontevraud, véritable nécropole des Plantagenêts), lui apportant en dot ses possessions : tout le Sud-Ouest, presque le quart de la France actuelle ! Et Henri Plantagenêt devait, en plus, devenir deux ans plus tard roi d'Angleterre !

    L'abbaye de Fontevraud était l'abbaye de coeur d'Aliénor: c'est là qu'elle s'était retirée à la fin de sa vie agitée, et qu'elle mourut, deux ans après la chute de Château-Gaillard - construit en un an par son fils Richard... - et la reconquête de la Normandie par Philippe Auguste.

    Comme une sorte de réconciliation entre les familles, la petite-fille d'Aliénor, Blanche de Castille, devait peu après épouser, sur les instances d'Aliénor, le nouveau roi de France, Louis VIII, et devenir la mère de Louis IX. 

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    Vue aérienne de l'abbaye (ci-dessus) et (ci-dessous) l'extraordinaire cheminée romane de la cuisine, qui conserve cinq de ses huit absidioles primitives

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  • Éphéméride du 22 février

    1986 : Lancement de Spot 1

     

     

    1358 : Coup de force d'Étienne Marcel 

     

    22 fevrier,etienne marcel,louvre,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot,catinatLe roi Jean II (le Bon) était prisonnier à Londres, après sa défaite de Poitiers, en 1356. Il était, ainsi, le deuxième roi de France fait prisonnier sur le champ de bataille (voir l'Éphéméride du 11 février).

     
    L'anarchie s'installait, succédant au découragement et au flottement de l'opinion. Étienne Marcel, Prévôt des Marchands, profitant de la situation et de l'affaiblissement notable du pouvoir royal,  pénétra avec une troupe dans les appartements du Dauphin, au Louvre, et fit assassiner ses deux maréchaux conseillers (ci dessous).

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  • Jean Anouilh, dans L'Alouette : "En somme, belle-maman, à ce que je crois comprendre, vous êtes pour confier le gouvernement aux peuples ?"

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    CHARLES *

    En somme, belle-maman, à ce que je crois comprendre, vous êtes pour confier le gouvernement aux peuples? A ces bons peuples qui ont toutes les vertus ? Vous savez ce qu'il fait, ce bon peuple, quand les circonstances le lui offrent, le pouvoir? Vous avez lu l'histoire des tyrans ?

    LA REINE YOLANDE

    Je ne connais rien de l'Histoire, Charles. De mon temps, les filles de roi n'apprenaient qu'à filer; comme les autres.

    CHARLES

    Eh bien, moi, je la connais, cette suite d'horreurs et de cancans, et je m'amuse quelques fois à en imaginer le déroulement futur pendant que vous me croyez occupé à jouer au bilboquet... On essaiera ce que vous préconisez. On essaiera tout. Des hommes du peuple deviendront les maîtres des royaumes, pour quelques siècles - la durée du passage d'un météore dans le ciel - et ce sera le temps des massacres et des plus monstrueuses erreurs. Et au jour du jugement, quand on fera les additions, on s’apercevra que le plus débauché, le plus capricieux de ses princes aura coûté moins cher au monde, en fin de compte, que l'un de ces hommes vertueux. Donnez-leur un gaillard à poigne, venu d'eux, qui les gouverne, et qui veuille les rendre heureux, coûte que coûte, mes Français, et vous verrez qu’ils finiront-par le regretter, leur petit Charles, avec son indolence et son bilboquet... Moi, du moins, je n’ai pas d'idées générales sur l'organisation du bonheur. Ils ne se doutent pas encore combien c’est un détail inappréciable. 

    * Charles VII, à Bourges.

    Jean Anouilh, l'Alouette - Créée le 14 octobre 1953, au Théâtre Montparnasse-Gaston Baty, Paris 

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    Michel Bouquet, devant une photographie d'une représentation de L'Alouette (1953), de Jean Anouilh, pièce dans laquelle Suzanne Flon était sa partenaire.

     

  • Les grandes crises de l'Histoire ? Quand Charles VII reconstruisait le royaume de France

    43961.jpgL'un de nos lecteurs réguliers, avec qui, sur certains points, nous n'avons pas toujours été d'accord, mais avec qui, sur l'essentiel -notre attachement à la royauté française et à ses actuels héritiers -nous nous sommes toujours retrouvés, nous a fait l'amitié de nous transmettre le message et l'article que nous reproduisons, ici, volontiers car cet article éclaire une période cruciale de l'Histoire de France et, parce que, par analogie ou transposition, il peut susciter une réflexion permettant de comprendre et, le cas échéant, de résoudre les graves problèmes qui assaillent la France d'aujourd'hui.

    Nous ne commenterons pas cet article qui se suffit à lui-même. Nous ajouterons, seulement, qu"en le lisant, nous l'avons instinctivement rapproché de ce que - le jour de la Fête Nationale de Jeanne d'Arc, le 12 mai dernier - Alain Bourrit disait de cette période, de Jeanne d'Arc, de Charles VII et de l'extraordinaire retournement politique qu'avait opéré ce roi, faisant ou refaisant, en quelques décennies, d'un pays réduit à peu de chose, envahi et ruiné, l'une des premières nations d'Europe. On se reportera, si on le désire, à la vidéo de cet exposé (Café politique de Lafautearousseau, à Marseille, vidéo publiée le 21.05.2012).

    Chers amis,

    Tout d'abord, je vous présente mes voeux les meilleurs pour l'année 2013.

    Je vous joins un article paru dans Marianne qu'il serait intéressant d'examiner et peut-être de le diffuser sur LAFAUTEAROUSSEAU.

    Bien amicalement,

    DC

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